Avant-propos

emprises ferroviaires
Lexos (Tarn-et-Garonne) Septembre 2010

Mes itinéraires ferroviaires, précisément ceux de septembre 2010, constituent l’élément déclencheur de ce site, né à l’origine de ma volonté de mettre en ligne des photos ferroviaires, dans le but de proposer une base de données photographiques illustrant la diversité des infrastructures et des installations du réseau, actuel et ancien, comme témoins d’un patrimoine industriel historique remarquable.
Les photos ferroviaires de France et plus particulièrement celles d’éléments d’infrastructure peuvent d’ailleurs servir d’illustrations aux installations et technologies abordées dans les formations circulation et infra de la SNCF.

rotonde
Canfranc (frontière espagnole), la rotonde Septembre 2009

Si cette idée première tient toujours une place importante dans mon projet, mon attachement à tracer une chronologie non exhaustive d’événements, de faits et de scènes de vie dont je suis témoin dans les transports, complétée d’observations et de réflexions personnelles dont j’assure un suivi depuis 2008, me semble désormais nécessaire et prioritaire.
L’effritement en cours d’une organisation et d’un système ferroviaires ayant pourtant fait leurs preuves par le passé, couplé à un certain délitement de la société en général rendent mon attachement à cette chronique primordial. Ma publication photographique prendra le temps qu’il faudra.

gare de Belvezet
Belvezet (Lozère), la gare au visage triste pleure l’effritement d’un système qu’elle incarne dans un silence funéraire des plus sourds Septembre 2011

La pénétration dans les emprises du chemin de fer est interdite à toute personne non autorisée, et aussi bienveillantes soient mes intentions, je ne suis qu’assez rarement autorisé à y pénétrer seul, d’autant plus sans équipement de protection individuel conventionnel. Que les sections de ligne et emprises diverses où je m’aventure soient exploitées, suspendues au trafic, neutralisées ou fermées, mes intrusions n’ont donc généralement aucun caractère légal.
Mon approche ne constitue cependant nullement une incitation à s’introduire dans les emprises ferroviaires du réseau public comme privé, encore moins à dégrader les éléments d’infrastructure comme les voies, talus, clôtures, barrières, bâtiments, dépendances et ouvrages d’art, pas plus que les installations de sécurité comme les panneaux de signalisation, passages à niveau ou les câbles d’alimentation et télécoms. Explorer n’est pas vandaliser.